Après les céréales… le gaz !
Après avoir fait monter le prix des céréales et placé certains pays en développement au bord de la famine dès ses premiers mois, la guerre en Ukraine les affecte maintenant dangereusement dans le domaine de l’énergie.
Mobilisés pour réduire leur dépendance vis-à-vis de la Russie, les pays d’Europe se sont organisés pour acquérir d’importants volumes de gaz naturel et de GNL auprès d’autres fournisseurs, faisant flamber les prix sur les marchés sur lesquels nombre de pays émergents ou en développement se fournissent habituellement.
Ne disposant pas des ressources nécessaires pour contrer les offres européennes, certains pays, comme le Pakistan, le Bengladesh ou la Thailande, ne parviennent déjà plus à acquérir des quantités suffisante du précieux fluide dont ils ont notamment besoin pour faire tourner leurs centrales électriques et sont contraints d’affronter une situation aux conséquences désastreuses pour leur économie comme pour leurs populations.
Si vous vous intéressez à ces « dommages collatéraux » qui ne semblent pas avoir capté l’attention des grands médias, vous trouverez plus d’informations dans un article publié par Pressenza le 19 octobre :
https://www.pressenza.com/fr/2022/10/apres-nous-le-deluge/